Dans le cadre de la validation de SCOOP@F vague 2, la méthodologie des tests a été améliorée par rapport à la vague 1. Le but est une certaine industrialisation de la rédaction des Plans de test. Cela a été permis par la mise en place de modèles documentaires basés sur les recommandations du comité ISTQB. Également des outils centralisés pour gérer la traçabilité, la préparation des campagnes de test et leur exécution ont permis de fiabiliser cette première phase de travail.

Dans un second temps la phase de réalisation des tests a permis de déterminer un bilan de l’interopérabilité entre les différents partenaires, entre les différents prototypes et au travers des différents cas d’usages C-ITS choisis pour cette vague 2 (3 nouveaux cas d’usages en complément de ceux précédents).
 
D’une part, il y a eu entre octobre 2018 et mars 2019 une vingtaine de rencontres de tests bilatéraux entre les partenaires. Ces sessions ont permis un ajustement de la mise au point des prototypes ; que ce soit pour la communication entre les véhicules et les unités de bord de route, avec le nœud national ou encore en lien avec les plateformes des gestionnaires routiers. Les résultats, avec des prototypes qui avaient activé la gestion des signatures des messages et leurs vérifications, sont concluants et ont permis de valider la chaîne complète hybridée pour les cas d’usage SCOOP@F vague 1. Les cas d’usage SCOOP@F vague 2, lors des tests, ont fait l’objet de quelques discussions, notamment sur la partie sécurité, et ne seront définitivement validés que lors d’une prochaine session de tests.

D’autre part, des tests en laboratoire universitaire ont permis également de formaliser les essais unitaires des unités de bord de route ; cela a concerné le cas d’usage “C3 – In-vehicle signage, embedded VMS” . De la même manière que pour les tests bilatéraux, les résultats sont à consolider lors d’une prochaine session de tests.
Enfin, il y a eu plusieurs campagnes de tests sur route mutualisées avec l’évènement des TestFests dans le cadre du projet InterCor. Cela a permis de mettre en avant l’interopérabilité avec certains pays étrangers (Belgique, Pays-Bas, Royaume-Uni) en plus des partenaires nationaux. Ces campagnes de tests ont été réparties sur 2 sites, l’un en France à l’Université Reims-Champagne-Ardennes, l’autre en Belgique à Anvers et ont eu lieu à la fin du premier trimestre 2019.

Ces tests représentent plusieurs centaines de km, des milliers de messages DENM, IVIM et CAM, et des dizaines d’équipements mis en œuvre à chaque session. Dans l’ensemble l’interopérabilité fonctionne correctement entre les différents acteurs. Cependant au vu des niveaux de développement hétérogènes entre les différents prototypes, plusieurs patchs ont permis de pallier ces problèmes.

Ces différents résultats confirment la nécessité de persévérer dans les tests de validation nationaux et européens lors des prochaines sessions de validation qui seront organisées dans le cadre d’autres projets qui prennent la relève de SCOOP@F (C-Roads FR, INDID) et d’augmenter le niveau d’exigences attendues de la part des partenaires dans ces activités pour aboutir vers une validation industrialisée des C-ITS.